Je devais avoir un peu plus d’une quinzaine d’années quand 2 phrases sont venues se flanquer au coin de mon existence pour ne plus la quitter. Celle de Montaigne : « J’aime mieux forger mon âme que la meubler » et puis celle de Pascal : « Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être en plein repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide »
Alors, quelques décennies après, quand on s’intéresse à la philosophie de la vie et à plus forte raison aux conséquences de la sienne, les questions du temps qui passe et de celui qui nous est imparti vous deviennent essentielles car elles posent le problème de l’engagement et de la conduite de cet engagement. Le temps qui passe vous donne l’image d’une certaine certitude et pour certains, d’une certitude certaine. La certitude serait-elle une libération où une simplification ? La dépossession de la certitude passerait-elle par le doute, par l’acceptation, par l’imagination ?
Savall...... à suivre si vous le souhaitez ?