Et pour autant, mon héroïne, si engagée fut un temps d’apparat, n’a toujours pas les idées très claires comme les fines du bassin. Il lui arrive de savourer la paix autant qu’un carré de chocolat au lait et encore, même pas au lit, sauf les volets clos pour ensevelir à tort ses rotondités dès l’ouverture acceptée d’une symphonie à jamais inachevée !
Pourtant, elle annonçait onctueusement, fut un temps là aussi, détester causer le moindre tourment autant que de mutiler une pizza surgelée à la suite d’un bref séjour au micro sous les ondes. Et je ne comprends toujours pas qu’elle ne veuille admettre le rôle de locomotive alors que sa vie file bon train sur une voie de garage menant à la résignation. En fait, elle ne se mêle de ce qui la préoccupe que lorsqu’elle arrive à se persuader que ses réflexions vont faire mouche sur le fil de l’eau sans faire gaffe aux crocs du brochet qui n’en fera qu’une bouchée.
Et enfin, elle est sa propre prisonnière depuis qu’elle a adopté un geôlier inadapté, incapable de lui expliquer sans fermeté ce qu’est la dictature passive. Ah, si seulement il existait un vaccin contre l’hégémonie pour faire tournicoter à l’envers les empêcheurs de tourner en rond ?
Savall une nuit d’euphorie…