« Une nécessité conduit tout amoureux de la vie à écouler en l’autre une part de soi, dans le même temps qu’il la colonise et possède une part d’elle en lui. »
« L’exclusivité, la proximité sont constitutives. Pour le moment, je ne peux pas envisager de vivre sans elle. Elle est un morceau de moi, nous nous sommes influencés réciproquement et je ne serais pas ce que je serais sans cet amour-là » ! » Voici donc tout le paradoxe du lien et toute sa richesse : « ne pas pouvoir vivre sans cette autre » !
Le rapport de fusion dans cet amour, c’est le liant ! Cette dépendance, ce ciment, transforme et amène vers autre chose. On passe du permanent « je » au « nous ». Ce lien est la signature du sentiment, mais pour qu’il existe, il faut consentir à s’en remettre à l’autre.
« Dépendre, c’est aussi ne pas vouloir perdre » Il faut accepter ce risque-là !
Savall d’Arvo… A TOI LIBERTÉ CHÉRIE !!!