C’était il y a quelques décennies ! Mais depuis nos personnages ont pris des allures de bimbeloterie sur l’étal d’un brocanteur se disant « mateur d’art ». Avec le temps qui leur était décompté, ils ont fini par déraper sur le parquet ciré de cette île qui nécessitait certaines qualités d’équilibriste.
Depuis le départ de cet être cher que la vie avait choisi de ne plus s’occuper, elle a pris sa mallette le temps d’une envie de liberté incontrôlée pour tenter de se cacher derrière de nouvelles apparences et absurdes appartenances. Alors, comme pour fuir la réalité devenue évidence, elle a refermé la porte de l’antichambre du désaveu pour se mettre à dessiner une assoupie dans l’attente d’être désirée ou d’avoir la lucidité de désirer elle-même.
Si mes propos ne te semblent pas clairs aujourd’hui, c’est que tu les as parcourus trop vite ou qu’ils n’ont pas su retenir ton attention, mais un jour proche…
Savall d’Arvo