Celui qui part à la conquête de lui-même en outrepassant ses limites dans le dessein de défier l’inconnu, de défier son inconnue, de devoir résoudre sa propre équation. Apprendre à mieux se connaître en transgressant les lois du vertige.
Alors j’écris le soir, le matin, pour fuir le banal, la nuit même pour une escapade au milieu des hululants, puis au matin blême, à ne plus savoir le faire, à me griser d’un mot trouvé au hasard d’une riposte, à m’épuiser physiquement, à me durcir mentalement.
Caresserai-je l’espoir de voir le fond et de revoir la surface ? Peut-être ne verrai-je qu’une seule de ces deux extrémités se consumer à mon approche ?
Savall d’Arvo