Sans concession, absolu, emporté, transporté, entier, pointilleux et pénible aussi. Et qui plus est, je traque l’insincérité, la fausseté, l’hypocrisie.
Et puis, et surtout, je fais tout mon possible pour que tu y trouves ce qui me semble juste et bon : la tranquillité de l’âme, la stimulation des idées, la vaillance de la concentration parce qu’en moi et ici réside une certaine idée du ravissement. Te surprendre sans forfanterie, face au plaisir d’exister en toute sincérité avec pour seul art de vivre celui qui s’apparente à la philosophie d’une partition, celle d’une nuit bercée par la chanson d’une douce fontaine.
Crois-moi, les chasseurs de mémoire, dont je suis, sont loin d’être seuls puisqu’ils logent tous à l’étage des bons vivants, le seul parti qui trouve grâce à mes yeux, et lorsque je leur pose la question : « que feriez-vous si c’était la fin du monde ? », ils partent tous dans un grand éclat de rire, un verre de rosé à la main, et me répondent d’une seule voix : l’amour pardi !
Savall d’Arvo