La vie est là, et bien là en fonds de nous, dans chaque place qu’elle nous propose. Elle nous offre souvent des rôles plus que surprenants, parfois hors du commun et même inestimable. Campe alors en nous cet indistinct et cette consistance, parce qu’elle sait que « la vérité ne siège jamais chez les trop ajustés ».
Cette superposition d’affections et d’obscurcissements fait que l’on devient savoureux ou âcre ! Certains se transforment en avaleurs de lumières, tandis que d’autres en affamés d’ombres ? Ils choient sur notre monde pour être le relais entre la voûte étoilée et le reste de la terre et ne font rien pour le déchiffrer ? Certains éduquent nos émotions par amour jusqu’à les rendre à l’orée de l’estimable, tandis que d’autres narguent les orages, en prennent soin, les exploitent et s’en amusent ?
Toi qui t’ouvres aux belles perspectives, l’exercice consisterait à explorer toutes les extrêmes de la nature humaine, à dénicher l’aspiration du grand ailleurs ou la nécessité de l’intervalle ?
« Le temps œuvre pour que les plus jolies fleurs se fanent et que les plus fortes passions s’éteignent »
Savall d’Arvo