Un chemin s’ouvre entre les hauteurs inaccessibles et l’épaisseur de nos clôtures, entre fées et feux follets, recouvert de quelques caillasses et clos de quelques barbelés. Ce chemin nous semble pour le moment impraticable, mais pour rejoindre le fantastique rien ne sert de se draper dans l’angélisme… il va falloir faire face ! Voyez-vous, je ne voudrais pas d’un chemin enchevêtré par un reniement de soi, cela m’empêcherait de devenir « l’homme espéré » puisque je me sais convenablement armé pour contenir une infinité de choses qui me permettront de nourrir mon personnage afin que mes lendemains ne finissent pas de chanter. De fait, je suis irrémédiablement convaincu que « ma seule substance c’est moi » ! Il me semble donc indispensable que je me serve de moi-même pour aller vers cet autre qui n’est autre que moi…
Vous n’aurez pas besoin de me dire que le plus grand danger c’est de vouloir donner des leçons de morale aux autres (certains doivent le penser ?). Sachez que je ne porte nullement cette vile tentation. Et puis, je pense avoir acquis la faculté de comprendre, d’admettre, et le plaisir de me laisser convaincre rien que parce que vous aurez eu l’excellente idée de m’inviter à accepter mes contraires par vos très nombreux commentaires…
Savall d’Arvo
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