Pour moi, c’est essayer de maîtriser les finesses du vocabulaire et de comprendre à quel point la philosophie éclaire les soucis du quotidien en donnant le goût éclatant de penser. C’est apprendre à s’interroger sur la valeur des valeurs elles-mêmes. C’est une invitation à remplacer le jugement par la compréhension et c’est se rendre compte à quel point les excès sont une force faible !
Quoi de plus utile que de penser contre ou pour soi-même, de démontrer prudemment ce que l’on affirme, de remplacer le préjugé par un raisonnement, d’expliquer le plus simplement du monde que l’on peut être en désaccord sans être pour cela adversaire !
Toujours est-il qu’il n’y a rien de plus naturel que de chercher à connaitre sa propre nature en sachant que les vraies natures se trouvent. En sachant aussi qu’on ne les remporte pas les yeux fermés et le corps consentant, il faut les attiser et les gagner.
Comprendre et admettre enfin qu’il ne suffit pas d’être un bien-pensant pour bien penser…
Savall d’Arvo