En compagnie de mes épreuves, je voulais traquer la moindre émotion derrière la réalité de mes choses pour y trouver un irrésistible penchant pour la tendresse, le désir et la sublime passion…
Alors, j’ai remis pour la énième fois mon cœur dans un bel état et sans la moindre fraude, une façon pour moi de classer les moyens et d’en établir leurs justes valeurs. J’ai donc fini par écouter ce que je savais me dire, puis certains jours et puis ceux qui ont fini par les suivre, pour me rendre compte de ce que savais déjà :
« Peu importe la blancheur de la toge ou de la tenue du jabot des diseurs de mauvaises aventures, il faut se rendre compte de ce qu’ils disent, car il ne suffit pas de les comprendre, encore faut-il se demander s’ils disent vrai… et là, il a de forte chance que quelques perruques s’envolent ! »
Bien entendu, en Icare, je me suis brûlé les ailes à la flamme de mes erreurs. Peut-être un problème d’union entre l’âme et le corps, à moins que cela soit encore un de ces terribles abandons, comme une déroute, comme une nouvelle capitulation face à un exercice dont il n’y aura jamais de solution ?
Savall d’Arvo